Expatriation et fiscalité – Les conséquences du changement de résidence fiscale

L’expatriation n’est pas qu’une simple procédure de changement de résidence. Elle entraine également un changement de vie et pose également des questions d’ordre fiscales. La fiscalité de l’expatrié est un sujet qui peut être complexe et qui doit être pris en compte dès le départ du projet d’expatriation. Le changement de résidence implique en effet la plupart du temps également un changement de résidence fiscale, que l’on désigne également par la notion d’expatriation fiscale.

Une expatriation doit être bien préparée afin de se conformer à l’ensemble des règles en vigueur. Une analyse rigoureuse de son patrimoine et de ses activités doit être menée en amont de l’expatriation pour que cette dernière se passe parfaitement. La rédaction d’un avis juridique rédigé par un fiscaliste depuis le pays de départ ou depuis le pays de destination peut également être utile. Cela peut être particulièrement le cas lorsque des actifs ou des activités perdurent dans l’ancien pays de résidence. Notre cabinet est habitué à gérer l’ensemble de ces besoins grâce à son solide réseau.

Changement de résidence fiscale : appréhender la notion d’expatriation fiscale

S’installer dans un nouveau pays implique la plupart du temps un changement de résidence fiscale. S’expatrier et vivre dans un nouveau pays nécessite en effet de changer de résidence et donc de devenir résident fiscal du nouveau pays, saufs rares exceptions. La notion de changement de résidence fiscale désigne le fait de cesser d’être résident fiscal de son ancien pays de résidence et de venir résident fiscal de son pays d’expatriation.

La préparation de l’expatriation doit toutefois se faire avec soin afin d’éviter notamment une situation de double résidence fiscale pouvant engendrer une charge fiscale très importante. En ce sens, une bonne structuration du patrimoine avant expatriation associée à une analyse des accords de non-double imposition le cas échéant, peuvent être importantes.

Il est également utile de rappeler que le simple fait de vivre dans un nouveau pays ne conduit pas systématiquement l’ancien pays de résidence à vous considérer comme n’étant plus résident fiscal. Certains critères peuvent vous faire conserver la résidence fiscale dans votre ancien pays. Ceci peut notamment se produire dans les cas suivants :

– Passer plus de 6 mois par an dans son ancien pays de résidence
– Conserver ses centres d’intérêts économiques dans son ancien pays
– Garder son épouse et ses enfants mineurs dans son ancien pays de résidence

Le fait de répondre positivement à l’un des éléments précités peut conduire à la requalification de l’expatriation.

La fiscalité n’est pas nécessairement la préoccupation première dans l’expatriation mais elle doit être traitée de façon sérieuse afin d’éviter de potentiels conflits fiscaux pouvant avoir des conséquences financières importantes.

Expatriation fiscale : une notion complexe

Le terme d’expatriation fiscale indique que l’expatrié cesse d’être fiscalement domicilié dans son ancien pays de résidence et qu’il devient fiscalement domicilié dans son pays d’expatriation et qu’il est donc soumis à la fiscalité locale du nouveau pays. Cette notion est similaire à celle de changement de résidence, à l’exception de certains cas spécifiques tels que nous pouvons notamment les appréhender en droit anglo-saxon.

Dans tous les cas, l’expatrié doit prévoir avec soin les conséquences fiscales de son changement de vie afin que ce dernier se passe dans les meilleures conditions et lui soit favorable. Le fait de décider de s’installer dans un nouveau pays, que ce soit pour le climat, pour les affaires, pour y passer sa retraite ou pour bénéficier d’une fiscalité attractive est un choix important pour lequel notre cabinet accompagne les expatriés.

Expatriation et impôts

L’un des éléments les plus importants à prendre en compte dans le cadre d’une expatriation est la bonne planification dans le temps des différentes déclarations afférentes aux impôts.
 
Il ne suffit pas en effet de s’expatrier pour ne plus être considéré comme résident fiscal de son ancien pays. Une structuration rigoureuse du patrimoine doit parfois être mise en place pendant la procédure d’expatriation. Une fois cela effectué il est en outre important de signifier aux autorités fiscales de son ancien pays de résidence que l’on cesse d’être résident fiscal de son ancien pays. Il existe un certain formalisme à respecter sur ce point et des délais à respecter afin de son conformer aux lois en vigueur et d’éviter les requalifications fiscales. Il faut en outre s’assurer d’être bien inscrit comme résident fiscal de son nouveau pays de résidence.

Impôts des expatriés : les accords de non double imposition

Les accords de non double imposition concernent essentiellement les expatriés qui conservent des revenus provenant de leur ancien pays de résidence. En effet, dans le cas de l’existence de revenus provenant de l’ancien pays de résidence, ces derniers pourraient être soumis à l’impôt à la fois dans l’ancien pays de résidence ainsi que dans le nouveau. L’objectif des accords de non double imposition est de définir dans quelle mesure ces revenus sont taxable et dans quel pays. La plupart du temps, si les revenus sont déjà taxés dans le pays d’origine ils ne seront pas à nouveau taxés dans le nouveau pays. Des retenues à la source peuvent également exister selon différents barèmes. Chaque pays ayant des accords de non double imposition une étude minutieuse doit, le cas échéant, être menée.
 
Notons toutefois que l’usage des accords de non double imposition ne concerne pas la plupart des expatriés puisqu’ils s’expatrient en règle générale avec leur patrimoine ou avec leurs activités professionnelles qui sont donc transférées dans le nouveau pays de résidence. Un chef d’entreprise possédant des sociétés dans plusieurs pays, éventuellement réunies dans une holding, pourraient lui, en revanche, être concerné par la nécessité d’étudier les accords de non double imposition en vigueur. 

Fiscalité des expatriés

La fiscalité des expatriés peut être complexe. Le terme générique d’expatriation fiscale désigne en effet un ensemble de points à prendre en compte et à traiter avec attention. L’expatriation peut conduire au bénéfice de certains avantages fiscaux mais elle doit pour cela être effectuée avec une parfaite maitrise des normes en vigueur tant au niveau des impôts et taxes que de la structuration du patrimoine et du respect des lois du pays de départ et du pays d’expatriation.

Notre cabinet, via son réseau étendu de fiscalistes dans chaque pays d’intervention, est en mesure d’accompagner les expatriés de façon globale. Cet accompagnement peut également perdurer une fois l’expatriation achevée, notre cabinet mettant à la disposition des expatriés un service de family office afin de les accompagner dans leurs besoins post-expatriation. Ceci inclus également les services de fiscalité internationale et de gestion de patrimoine opérés par les fiscalistes et gestionnaires de patrimoine partenaires du cabinet.

N’hésitez pas à consulter notre cabinet pour votre projet d’expatriation.
 
 

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